Une lettre de Nathalie Gibert-Joly.

lundi 24 septembre 2007.
Pour ma dernière mise en ligne, j’ai choisi "Les Animaux dénaturés" ; la première fois que j’avais lu ce roman, je devais avoir 18 ans environ et aujourd’hui cela doit être la 4e fois que je le relis avec encore davantage de plaisir. Ce conte philosophique est bien loin de tout obscurantisme et de ce fait dans la lignée des Lumières ; donc il est pleinement actuel et nécessaire, surtout quand on sait qu’un ouvrage ouvertement créationniste a failli entrer dans les CDI des établissements scolaires français en 2007... J’ai bientôt fini de lire la correspondance de votre père déposée à la bibliothèque Doucet et elle sera un des supports d’une thèse que je vais officiellement commencer en septembre sous la direction de Monsieur Riffaud. Je vais très certainement orienter ma réflexion vers l’éthique que Vercors a élaborée tout au long de sa vie, notamment la morale rationaliste et matérialiste qu’il a voulu baser sur la science. J’ai appris également qu’une biographie allait bientôt sortir, qu’une adaptation de la nouvelle "Clémentine" allait être tournée et qu’un amphi de l’école Bréguet allait prochainement porter le nom de votre père.


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